
Le boulevard périphérique
Le périphérique parisien ou boulevard périphérique (BP) est un axe de 35 kilomètres autour de Paris.
Ces 35 KM sont considérés comme les plus fréquentés d’Europe.
Sa construction démarre en 1956 et s’appuie sur l’enceinte fortifiée appelée « Enceinte de Thiers » (construit en 1844 sous Louis Philippe).
Le boulevard périphérique est inscrit en 1959 au plan d’urbanisme de Paris et sera inauguré le 25 avril 1973.
Ci-dessous, les dates clefs de la construction du périphérique parisien et la création des portes :

En 1976 et 1977, les premières procédures de fermeture de nuit sont lancées pour effectuer les premiers travaux de maintenance, la création d’une brigade dédiée et un poste de contrôle est installé.
Les premiers détecteurs auto d’accidents sont installés en 1978.
Cette invention permet l’identification de zone de ralentissement, qui correspond assez souvent à un accident.
Les années 2000 ont apporté leurs lots de changements avec les deux secteurs couverts du boulevard périphérique : porte des Lilas et porte de Vanves. Ces interventions ont eu lieu jusqu’à 2006.
Plus récemment, en 2018, une commission est nommée pour réfléchir sur le devenir du boulevard périphérique.
Cette commission a soumis un rapport au conseil de Paris et des accords prévisionnels ont été pris.
A savoir :
- La généralisation des revêtements anti-bruit,
- La réduction de la vitesse à 50km/h
- La réduction à deux voies pour l’utilisation des automobiles individuelles,
- La mise en place d’une voie réservée aux transports en commun, aux secours et au covoiturage.
Ces accords donnent lieu en 2022 à une annonce de Madame Hidalgo, qui précise son intention de transformer le boulevard périphérique pour les JO 2024.
2024 et les potentiels changements du boulevard périphérique
Dans un communiqué de presse de novembre 2023, la ville de Paris annonce son intention de baisser la vitesse du boulevard périphérique de 70km/h à 50km/h à partir de septembre 2024 et créer une voie réservée pour les JO.
Cette voie vise la voie de gauche et permettra aux athlètes, aux officiels et aux secours de circuler plus rapidement.
Le périphérique sera concerné ainsi que deux portions d’autoroute sur l’A1 et l’A3.
La voie de gauche pourra être réquisitionnée dans les deux sens, selon les besoins.
Lors de l’activation de ces voies, les automobilistes « ordinaires » qui les emprunteront, s’exposeront à une amende.
À la suite des JO, la maire de Paris veut dédiée cette voie au covoiturage et transports en commun.
En décembre 2023, le gouvernement a fait savoir que la baisse du périphérique ne sera pas validée.
La réponse de la mairie s’est fait savoir rapidement : Elle ne souhaite pas voir sa volonté de baisser la vitesse annulée, en avançant des arguments liés à la cause environnementale.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris, estime que la mairie a le pouvoir de « baisser la vitesse pour des enjeux environnementaux » et s’appuie sur une « interprétation de la loi » par le ministre de l’intérieur en 2019.
Concernant les voies réservées, un décret du 4 mai 2022 fixe les portions de voies réservées à certains véhicules pour les Jeux Olympiques et Paralympique de 2024.
Retrouvez la liste des portions concernées par ce décret sur https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045757627